Viva Palma 

On n’arrive jamais par hasard sur une île.Un petit point vert sur une carte peut faire rêver un enfant pour des décennies.

Il y a toujours une histoire différente pour celui qui arrive sur une île.

Un marin voulant se protéger du vent, l’envie de répondre à sa curiosité, rejoindre un être cher à son cœur.
Vivre sur une île, ce n’est pas un choix anodin, certains pourraient se sentir étouffés, emprisonnés, seuls l’avion ou le bateau peuvent vous libérer, si la météo le permet…

Palma de Majorque, c’est l’opposé de tout cela.

Une île des Baléares, au milieu de la Méditerranée.
Un port immense composé de plusieurs marinas et une horde de mâts, les uns plus hauts que les autres. 

Tous ces bateaux attirent une population internationale de marins, de familles de marins faisant de Palma une ville cosmopolite, un mélange de langues et de cultures.
Il est impossible de se sentir emprisonné à Majorque, elle n’est pas très grande, mais à l’instant où vous quittez la ville, vous découvrez une multitude de facettes, des villages de campagne, des bergeries, des « cala » vierges de civilisation, des chemins de randonnées exceptionnels.
L’été le climat est chaud et venteux, l’hiver doux, ensoleillé. 

Comment résister ?!
Palma c’est aussi la fête, des bars à l’ambiance hardcore ou typiquement majorquins, des concerts de reggae, des tournois de billard.

Les âges, les styles et les nationalités se confondent.

On se sent vite chez soi à Palma.

Les gens y sont accueillants, depuis une vingtaine d’années ils se sont habitués à la diversité, au contact avec « les étrangers », à d’autres cultures. 
Sur cette petite île, à l’ouest de la Méditerranée il se passe quelque chose de rare, quelque chose de beau.

Certains diront qu’il y a trop d’étrangers, trop d’Allemands qui viennent passer leur retraite, trop d’Anglais venus pour travailler…

Mais il en faut toujours pour râler !

Moi j’y vois une île où il fait bon vivre, où les gens se promènent dans la rue avec le sourire, les yeux tournés vers le soleil, où une femme profite des rayons de soleil hivernal à une terrasse pour boire son « café solo ».

Il n’y a pas de violence, il n’y a pas de militaire armé dans la rue, on ne vous demande pas d’ouvrir votre sac à l’entrée d’un magasin. 

L’été la sieste est sacrée, vous ne trouverez rien d’ouvert avant 15h voire 16h ! 

Mais le soir les Majorquins profitent de la fraîcheur pour sortir, voir leurs amis et manger quelques tapas.

Souvent les soirées finissent tard, très tard !
Et le samedi matin, au marché de Santa Catalina, chacun se retrouve pour acheter quelques légumes, boire un jus de fruits frais et raconter les détails de la soirée.
Le quartier de Santa Catalina a des airs bobo.

Autour du marché couvert, il y a la boulangerie « La madeleine de Proust » qui est incontournable…

Sur les trottoirs, divers restaurants, terrasses au soleil le midi, « le Monolisto » est plutôt local avec une déco étonnante à l’intérieur, « le Zanzibar » avec un menu du jour entrée/plat/dessert à 15€.
Dans ce quartier de Santa Catalina, il y a quelques adresses à ne pas louper.

« Le Duke » restaurant très original à la décoration plage, dans la rue Carrer de Soller.

Au fond se trouve une super petite terrasse couverte, un menu différent tous les midi et à la carte le soir.
Pour les fanatiques de crêpes (et il n’y a pas que les Bretons… !) un Français a ouvert une crêperie, « La Chaumière », Carrer de la Pursianna.

Attention, le cidre n’est pas toujours à la carte !
Côté bars, « Le Havana » repère des marins anglo-saxon. Juste en face, l’entrée de droite de l’hôtel « Cuba » donne accès à l’ascenseur qui vous amène à un sublime roof top au cœur de Palma.
Les cocktails sont délicieux, c’est l’adresse pour impressionner une Marinette ! 

Ou pour un apéro entre copines…
De l’autre côté du port, l’ancienne ville, le quartier historique est un labyrinthe de rues.

Il faut s’y perdre… 

Pour croiser des marins français, c’est au bar de « La Lonja » place de La Lonja.

Un des plus vieux bars de la ville avec une porte tournante en bois, un charme authentique.


À Majorque, le ti-punch n’existe pas… inconnu au bataillon, et ça peut rendre triste une Marinette….

J’ai réglé le problème, à La Lonja, on peut commander un ti-punch : version été, con hielo / version hiver san hielo ! ( comprenez avec ou sans glaçon… !)

Le ti-punch a été rebaptisé « cocktail de Julie », vous ne le trouverez pas à la carte mais Raoul et Jon, savent très bien le faire ! 

A quelques mètres, « La Boveda » est une des meilleures adresse de tapas, réservation obligatoire ! 
Les magasins d’accastillage ou d’équipements se trouvent autour de Santa Catalina et le Real club maritimo, pour les magasins traditionnels, c’est direction le Passeig des Born.

Pour les gros avitaillements, ça se passe vers Porto Pi, taxi ou voiture obligatoire, le centre commercial est proche du port de commerce. Mais en annexe difficilement possible, le port est entouré de grilles…
Et si besoin d’un hôtel pas très cher, « Hotel Coronna » environ 50€ la nuit. Toutes les chambres n’ont pas les sanitaires à l’intérieur, préférez les suites au moment de réserver.

L’hôtel a des airs de Riad, le jardin intérieur est parfait pour inviter votre marinette à un apéro romantique, cuisine le soir simple et sans chi-chi.

Sûrement un de mes endroits préférés de la ville, mais fermé l’hiver.

D’ailleurs la soirée de fermeture tombe le soir d’halloween, paraît-il que c’est La soirée de l’année !

Alors Marinette, si tu passes par Palma, j’espère que tu te sentiras comme à la maison avec ces quelques conseils, que tu te perdras dans les rues et que tu découvriras Palma avec ton cœur au gré des rencontres, des bars.

Et à toi de faire TA liste des bonnes adresses de Palma, que tu partageras avec nous… !

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