Le vent continue de forcir face à nous, la houle d’environ deux mètres, commence à nous secouer. Dans cette situation, moteur, nous n’avons pas le choix. Chaque vague un peu plus forte, s’écrase sur nos coques, nous donne l’impression d’ouvrir le bateau en deux. Ça tape,...

Nous reprenons la mer un vendredi à minuit, chaque heure compte pour cette météo si incertaine, normalement, on ne part jamais un vendredi, superstition de vieux matelot ! Dès les premières douze heures, le froid se fait ressentir, dans le bateau la température ne dépasse pas...